Orgue de l'abbatiale Saint-Nabord de Saint-Avold
Historique 
 
La magnifique abbatiale bénédictine en grès rose a été construite de 1755 à 1769. Dès son achèvement, un projet de grand-orgue se fait jour et se concrétise en tribune dès l’année 1770 grâce à Barthélémy Chevreux, « facteur d’orgues à Saint-Avold », signifiant pour l’époque qu’il travaillait dans cette ville. En 1790, la municipalité de Saint-Avold fait la demande d’échanger la vieille église paroissiale en ruine avec l’abbatiale bénédictine « neuve, spacieuse et saine ». C’est cela qui sauve l’orgue et tout le mobilier de la vente au moment de la Révolution. Après de nombreuses modifications, d’ajout de registres et de claviers au cours des 19ème et 20ème siècles, le projet de reconstruction d’un orgue neuf dans le style français du 18ème siècle est confié en 1984 à la manufacture Koenig de Sarre-Union. Après trois années de travail méticuleux l’orgue est inauguré en 1987.
Positif (I) 
C-A°-D-d’’’ 
51 notes 
 
Montre 8’ 
Bourdon 8’ 
Prestant 4’ 
Flûte 4’ 
Nazard 2’ 2/3 
Doublette 2’ 
Tierce 1’ 3/5 
Larigot 1’ 1/3 
Fourniture 3 rgs 
Cimbale 2 rgs 
Cromhorne 8’ 
Hautbois 8’ 
 
 
 
 
Grand-Orgue (II) 
C-A°-D-d’’’ 
51 notes 
 
Bourdon 16’ 
Montre 8’ 
Bourdon 8’ 
Prestant 4’ 
Nazard 2’ 2/3 
Doublette 2’ 
Quart de nazard 2’ 
Tierce 1’ 3/5 
Grand cornet 5 rgs 
Fourniture 4 rgs 
Cimbale 3 rgs 
Trompette 8’ 
Clairon 4’ 
Voix humaine 8’ 
 
Accouplement I/II 
Récit (III) 
g-d’’’ 
32 notes 
 
Flûte traversière 8’ 
Cornet 5 rgs 
Trompette 8’ 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Echo (IV) 
g-d’’’ 
32 notes 
 
Bourdon 8’ 
Prestant 4’ 
Cornet 3 rgs 
Chalumeau 8’ 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pédale 
C-A°-D-e’ 
29 notes 
 
Bourdon 16’ 
Flûte 8’ 
Prestant 4’ 
Bombarde 16’ 
Trompette 8’ 
Clairon 4’ 
 
Tirasse II 
 
 
 
 
 
 
 
 
         
Description 
Depuis la reconstruction de 1987, l’orgue possède 39 registres répartis sur 4 claviers et un pédalier. L’ensemble des jeux commence au contre la. Il reste très peu de tuyaux anciens. La plupart sont neufs, datant de la reconstruction de Koenig, fabriqués en s’inspirant de « l’Art du facteur d’orgue » de Dom Bedos et de la facture de Nicolas Dupont par l’intermédiaire de l’orgue de Neuwiller-lès-Saverne (1778). Le tempérament assez marqué renforce encore le caractère de cet instrument, et fait de lui le meilleur représentant du style classique français en Moselle. 
Tremblant doux 
Rossignol à 1 tuyau  
 
Diapason : a = 392 Hz 
Tempérament inégal à 4 tierces pures (do-mi, sol-si, ré-fa#, la-do#) d’après Mercadier de Bélestat (1776) favorisant les tonalités avec dièses.  
Traction mécanique des notes et des registres 
 
Etat : assez bon 
Contact : joszimmermann[@]wanadoo.fr